“Je vois des cadavres et des traces de meurtre partout.”
Gunnar Staalesen
On ne sait jamais sur quels obscurs secrets et délicieuses surprises on va tomber lorsque l’on flâne dans les rues de Bergen, en compagnie du roi du roman noir nordique Gunnar Staalesen.
Suivez-nous et découvrez avec nous l’une des plus belles scènes de crime littéraires du monde.
Gunnar Staalesen
Triangle culturel à Bergen
“J’ai puisé beaucoup d’inspiration dans ces petites rues.”
“Celle-ci s’appelle Skottegaten, la rue des Écossais, parce qu’elle accueillait jadis la communauté écossaise de la ville.”
Bergen a accueilli de nombreux immigrants allemands, hollandais et britanniques. Cela a conféré à la ville une atmosphère continentale, qu’elle conserve encore à ce jour.
“Certains pensent – dont de nombreux Osloites – que Bergen est l’unique ville continentale de Norvège.”
Nous laissons derrière nous les vénérables maisons de bois et déambulons en direction de Fisketorget, le marché aux poissons situé sur le port.
“Le bureau de Varg Veum se situe dans ce bâtiment. Il est au quatrième étage, quatrième fenêtre à partir de la gauche.”
“Varg Veum passe devant ce restaurant tous les jours pour se rendre à son bureau. Dans une de ces enquêtes, il est renversé par une voiture et presque tué ici.”
Nous sommes loin de suspecter que Staalesen s’apprête à déguster un plat, lui aussi renversant...
“C’est l’un de mes plats préférés : le persetorsk (cabillaud qui a été pressé).”
Ce plat typique de Bergen consiste à mariner le poisson dans une mixture sucrée salée, avant de le presser pour libérer une partie de ce liquide. Le filet est donc un petit peu plus ferme que du cabillaud frais. Cette fermeté est précisément la caractéristique du persetorsk.
“Cette assiette a été spécialement préparée par Gard Haugland, qui est réellement l’un des meilleurs chefs de Bergen.”
“Ce merveilleux hôtel possède une petite bibliothèque au second étage.”
“Lorsque vous rentrez fatigué de vos pérégrinations en ville, venez y prendre un ouvrage... au hasard, de Gunnar Staalesen ! ”
“L’homme qui fut retrouvé noyé, le mercredi 19 octobre 1932 dans la mer devant le quai à ordures de Nøstet, fut rapidement identifié à l’aide des papiers détrempés qu’il avait dans sa poche intérieure.”
Si vous voulez connaître la suite de cette histoire, lisez le premier volume de 1950 : Le Zénith (Éditions Gaïa, trad. Alexis Fouillet) – et vous savez où le trouver dans sa version originale !